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Par le docteur Jean-Pierre REYNAUD, médecin en chef.
De nos jours, sur décisions politiques, nos troupes et formations sont engagées en OPEX (opérations extérieures) sur des théâtres d’intervention de guerre qui n’ont qu’un très lointain rapport avec les conflits précédents.
Ces conflits modernes sont faits d’escarmouches, d’embuscades, entrainant des combats brefs mais de très forte intensité.
Parallèlement, nos soldats sont exposés à des risques propres reliés au terrorisme international.
La violence des combats et la nature terroriste de l’adversaire exposent nos soldats à de lourds traumatismes physiques et psychiques.
Les opérations sont de plus en plus offensives, audacieuses et donc risquées.
Le soutien médical a donc évolué pour être au plus prés des troupes engagées, et en mesure de prendre en charge les blessés dés le traumatisme: c’est une sorte de «SAMU» militaire.