Ni historien, ni philosophe, le général IRASTORZA est seulement un observateur attentif de la marche du monde. Confronté à maintes reprises aux dures réalités de la vie, il nous fera partager ses réflexions sur la peur, cette émotion puissante qui accompagne la prise de conscience d’un danger.
« L’espoir fait vivre » disait Paul Valérie, « comme sur une corde raide » s’empressait-il d’ajouter. Car finalement, c’est plutôt la peur qui mène le monde : peur de la violence sous toutes ses formes, physique, morale, sociale voire religieuse et de son ultime perspective, la mort ; peur de voir ressurgir les violences passées, peur de vivre chez nous, la violence qui se déchaîne chez d’autres, peur de lendemains qui ne laissent d’inquiéter.
Pourtant, l’espoir continuera de faire vivre les hommes, pour peu qu’ils ne se bercent pas d’illusions car « il y a des risques à mener une politique d’herbivores dans un monde de carnivores ».