La ville de Montpellier a célébré le 73e anniversaire de sa libération le dimanche 27 août 2017 en trois temps :
- 9h devant la Villa des Rosiers,
- 9h30 au monument érigé devant les geôles de la milice, ex-caserne Chombart de Lauwe,
- 11h au monument des Martyrs de la Résistance.
Le 15 août 1944 les troupes françaises, américaines et anglaises débarquent en Provence, le 21 août Montpellier est libérée sans combat et le 25 août les maquisards du cirque de Mourèze entrent dans la ville. De l'avenue de Lodève à la place de la Comédie, une foule immense les acclame. Les jours de gloire sont arrivés jusqu'à l'entrée triomphale du général de Lattre de Tassigny à Montpellier le 2 septembre 1944.
Trois témoignages de cette journée mémorielle :
- devant la villa des Rosiers, PC de la gestapo pendant l’occupation, c’est la petite nièce du couple Enrique et Elise PINOL assassiné en juillet 1944, Joëlle Urbani, qui a lu le poème "Je trahirai demain" (cf. l’album photos) avant un déplacement en cortège à la caserne de Lauwe toute proche ;
- devant le monument érigé devant les geôles de la caserne de Lauwe, anciennement École Militaire Supérieure d’Administration Militaire dont le dernier commandant a été le commissaire général Jean-Marc (photo ci-après), il a été évoqué la mémoire des 5 résistants torturés et assassinés sur place dont Jean Guizonnier, (Girardin dans la résistance), chef du corps des sapeurs-pompiers de Montpellier. Lire ce lien. Le nouveau chef du SDIS 34, le colonel Éric Florès, à la tête d’une délégation lui a rendu hommage en déposant une gerbe ;
- devant le monument aux Martyrs de la Résistance, une Montpelliéraine née en 24, Conception Puig, a évoqué l’ambiance de ces journées de libération à Montpellier. Hélas, un de ses petits-fils, présents autour d’elle a profité du micro pour une déclaration politique (PCF – France insoumise) des plus mal venues en la circonstance.
Philippe Saurel a pris la parole pour rappeler le sens de cette cérémonie et indiquer quelques orientations.
- Son premier projet est relatif à un aménagement du Monument aux Morts de toutes les guerres pour que tous les Montpelliérains morts en héros (2e guerre mondiale, Indochine, Algérie, …) soient sortis de l’ombre et que leurs noms soient sur le monument, comme cela a déjà été fait par sa municipalité pour les poilus.
- Sa deuxième démarche est d’obtenir le classement "Monument historique" pour la caserne Chombart de Lauwe.
- Enfin, il a rappelé sa volonté et sa décision de commémorer à Montpellier la bataille de Stalingrad (actuelle Volgograd) tous les 2 février. Ce sera la première ville française à le faire.
La cérémonie devant le monument aux Martyrs de la résistance, qui avait débuté avec le chant des partisans, s’est achevée par l’allocution de Pierre Pouëssel, préfet de l'Hérault, rappelant les différentes étapes de la libération de la ville. Le rafraichissement offert par la ville était le bienvenu.
CG