Centenaire de l'Armistice à Montpellier (9 au 11 novembre 2018)


Vendredi 9 novembre, les universités de Droit et de Médecine de Montpellier organisaient leurs propres  cérémonies commémoratives. 

Pour Médecine, la cérémonie s’est déroulée dans l’Atrium du bâtiment historique de la Faculté à 13h. Le doyen, le professeur Michel Mondain, a salué la centaine de personnes qui avait répondu à son invitation pour rendre hommage aux médecins et étudiants de médecine de Montpellier, morts pour la France.

L’ANOCR était représentée par Claude Gradit, Étienne Guibal, André Guiot, François Jacquey, André Marsy, Esther Plisson, Jean-Pierre Reynaud et André Savelli. 

Sont inscrits au frontispice des plaques de marbre portant les noms des morts pour la France ceux de :

- Jean Guibal, ancien étudiant en médecine pendant la 2e guerre mondiale, ayant choisi Saint-Cyr en 1945  et mort en Indochine comme lieutenant de cavalerie, frère d’Étienne et cousin germain de Jules Belgodère ;

- Bernard Plisson, médecin-lieutenant mort en Algérie, mari d’Esther. Bernard Plisson a donné son nom à la promotion 1978 de l’ESSA de Lyon dont fait partie Patrick Richez.

 

Samedi 10 novembre :

– 10h, place Jean-Antoine Chaptal : inauguration du monument rénové dédié aux agents de la société de chemin de fer d’intérêt local « Morts pour la France ».

– 18h, monument aux morts de toutes les guerres, esplanade Charles de Gaulle : lecture des noms des Montpelliérains morts pour la France.

Cette cérémonie mémorielle était empreinte de sobriété et de sens. Présidée par Philippe Saurel, maire de Montpellier, en présence du Préfet, Pierre Pouëssel, du général Jean-Valéry Lettermann et du lieutenant-colonel Bonte. Il n’y avait hélas pas grand monde. Les 1600 noms avaient été répartis sur 32 fiches, lues à tour de rôle par les autorités, les élus de la ville, des élèves, des représentants d’associations dont l’ANOCR. La pluie, présente par moment, n’a pas perturbé le bon déroulement d’une cérémonie qui a duré 1h30. 

 

Dimanche 11 novembre :

– 9h, parvis de l’Opéra-Comédie : rassemblement des porte-drapeaux et formation qui se dirigera vers la place de la Légion d’honneur.

– 9h30, monument aux morts de toutes les guerres : cérémonie du Centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 organisée avec les associations d’anciens combattants et les victimes de guerre : lecture des messages de poilus lus par des scolaires de l'école Simon-Bolivar de La Paillade et allocutions.

La Chorale du Conservatoire de musique sacrée de Heidelberg, ville jumelle de Montpellier en Allemagne depuis 1961, composée de 60 chanteurs a participé à la cérémonie en interprétant le chant Liberté de Francis Poulenc – d’après le poème de Paul Éluard – en français. Un geste symbolique fort, tout particulièrement en ce centenaire.

Le discours de Philippe Saurel a été à la hauteur de l’évènement. Il a saisi l’occasion pour annoncer le chantier en cours de la municipalité pour une refondation de l’espace urbain central de Montpellier (Comédie, Triangle et Esplanade) avec la création d’un jardin des Héros regroupant les monuments déjà existants et où tous les Montpelliérains morts au champ d’honneur auront leur place. Y compris une stèle dédiée au colonel Arnaud Beltrame.

Ce nouvel emplacement, espérons-le, offrira un espace plus adapté à de telles cérémonies et évitera l’entassement et la confusion. 

Après le dépôt des trop nombreuses gerbes  il est inadmissible que chaque député dépose sa propre gerbe, seules les institutions sont représentatives à l’exemple de la Défense où une seule gerbe a été déposée par les 4 représentants locaux (DMD, Gendarmerie, USID et le Centre d’information et de recrutement des armées)  la cérémonie prenait fin avec le salut aux 40 porte-drapeaux présents.

 

– 11h30, messe du souvenir en la cathédrale de Montpellier présidée par Monseigneur Pierre-Marie Carré, en présence de Philippe Saurel, des autorités militaires et des anciens combattants.

 

PHOTOS (fournies par Lorraine Acquier)