Nous avions rendez-vous sur une portion de route interdite à la circulation pour cause de travaux (pose d’une liaison par fibre) entre la La-Boissière et Aniane. Qu’à cela ne tienne, personne ne s’est trop posé la question et tous étaient bien au point de rendez-vous. Sauf que notre point de stationnement allait gêner le chantier. Notre staff a immédiatement donné un ordre de conduite pour modifier le point de parking tout en restant sur l’itinéraire prévu et tout a été parfait par la suite.

La photo ci-contre décrit le circuit du jour de 8,1 km et de 200 m de dénivelé. Les 22 participants ont bénéficié d’une agréable météo, obligeant même à se protéger du soleil (casquettes et bobs étaient de mise).

 

Cette marche avait trois caractéristiques :

 

1 - le passage à côté de l’église paroissiale Saint Martin dans un des hameaux de la commune. Sa belle restauration a attiré notre regard et nous sommes allés sur son parvis.

Voilà ce qu’en dit le site de la mairie :

« Le village de La-Boissière est un ensemble de hameaux et de mas regroupés autour d’une église paroissiale, Saint-Martin de Valras, dont les origines pourraient être antérieures à l’époque carolingienne. Cette forme d’habitat dispersé révèle une certaine autonomie de ses occupants, qui vivaient de l’agriculture, de l’élevage et de l’exploitation forestière.

Nous savons aujourd’hui que l’église Saint-Martin de Valras, son cimetière et ses revenus appartenaient aux Seigneurs des Deux Vierges de Saint-Saturnin-de-Lucian. Au tout début du XIIe siècle, ces derniers font don de cette église à l’abbaye d’Aniane. C’est un monument de petite taille – la population de tous les mas réunis regroupait à peine plus de trois cents personnes –, dont le chevet primitif présente toutes les caractéristiques de la fondation d’une église préromane : pas d’abside semi-circulaire mais un chevet carré limité par quatre piliers.

Elle est située à l’extérieur du village et rien ne prouve qu’elle fût entourée d’un habitat villageois, mais plutôt d’une simple exploitation agricole. »

On ne voit bien que le chevet plat typiquement roman, et on peut apercevoir un clocher mur. L’entrée latérale sud de l’église a été aménagée au XIXe siècle ;

 

2- l’emprunt pendant quelques centaines de mètres de l’ancienne voie ferrée d’intérêt local (Montpellier-La Boissière-Aniane-Gignac) aussi caillouteuse à cet endroit que sur le tronçon suivi mardi dernier avec les randonneurs ;

 

3- le lac de La Boissière sur l’emplacement de l’ancienne carrière devant lequel Guy et René ont bien voulu fournir le premier plan.

 

Merci aux pisteurs à l’effectif réduit par la covid mais rien de grave, on retrouvera Robert la prochaine fois.

Nous avons pu repartir sans être inquiétés malgré l’interdiction de circuler sur la route La Boissière-Aniane.

Merci à Jean-Michel SANJUAN et à Michel DUMARCHÉ.

Claude GRADIT

 

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