Nous avions rendez-vous devant l’église Notre Dame des Grâces qui domine, avec son chemin de croix, l’autoroute A750.
L'église actuelle a été construite au XVIIe siècle. Les oratoires du chemin de croix datent des XVIIe et XIXe siècles. Ils ont été restaurés au XXe siècle.
L'église et les oratoires du chemin de croix sont inscrits au titre des monuments historiques.
14, effectif du groupe à ce point de départ pour une marche d’un peu plus de 9 km. Nous partons vers le centre de Gignac et donc en direction de la tour sarrasine, curiosité historique de la commune. Du haut de son promontoire la tour de Castellas surplombe la plaine de l'Hérault. Visible à des kilomètres à la ronde, elle est le fleuron de la ville de Gignac dont d'ailleurs elle orne les armoiries. Construite au début du XIIIe siècle, elle a retrouvé une deuxième jeunesse après des travaux qui ont duré plus d’un an.
Si les pierres pouvaient parler, sans doute nous apprendraient-elles bien des choses. Car, du sombre Moyen-Âge dont les bretèches reconstituées nous rappellent la ligne défensive, en passant par les guerres de religion jusqu'à l'utilisation en château d'eau de la mi-XIXe à la mi-XXe siècle, la tour du Castellas a traversé les âges.
Au départ, c'était sans doute un ouvrage militaire puis au XVIe siècle, les protestants, alors maîtres de la ville, y accolent une citadelle que Louis XIII fait raser en 1622, dont un angle de mur subsiste encore dans le terre-plein de la tour. La tour échappe à la destruction car il est impossible d'y hisser des canons. On connaît ensuite peu de choses de son utilisation entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. « Sans doute, l'édifice continuait à servir de tour de guet » jusqu'en 1861, où elle est convertie en château d'eau pour le tout neuf canal de Gignac. C'est d'ailleurs à cette période que la fontaine est construite pour vider le trop-plein dans le bassin. La tour est un ouvrage d'une puissance exceptionnelle, extrêmement solide avec des murs d'un mètre cinquante d'épaisseur, apprécie Frédéric Fiore, architecte du patrimoine.
Au pied de la tour, nous passons sous la porte d’entrée du quartier médiéval et descendons vers le cœur de Gignac par une étroite ruelle où les traces de vieilles constructions sont nombreuses.
Notre circuit nous permet, malgré les récentes pluies, de garder les pieds au sec et les premiers rayons du soleil ont été appréciés après des températures matinales de 0°.
Les photos vous racontent le reste de notre aventure.
CG