11 marcheurs ont bravé les bouchons de l'agglomération montpelliéraine pour se retrouver à Lattes ce mardi sur le parking de la Maison de la Nature. Nous avons eu le plaisir de retrouver un Lattois, Marcel Pierrieau, bien connu de certains, qui a cheminé quelque temps avec nous.
C'est toujours agréable de faire cette balade autour de l'étang du Méjean. Tout au long des sentiers, on peut y admirer la flore locale (notamment de nombreux chardons) et la faune variée : des chevaux camarguais ainsi qu'un joli poulain, des cigognes dans leur nid et bien sûr les flamands qui étaient regroupés sur un bord de l'étang. "L’ornithologue de service" nous a même fait apercevoir un arbre recouvert de grosses mésanges blanches, qui s'avèrent sans doute être des aigrettes ! Nous avons cependant failli faire une rencontre malencontreuse avec une couleuvre venimeuse (heureusement attrapée par un gardien du site).
Cette dernière escapade des marcheurs avant l'été (sans compter le prochain regroupement avec les randonneurs) était facile et sans dénivelé. La chaleur n'était pas étouffante même si l'ombre a été la bienvenue pour l'habituelle pause café.
Elisabeth SANJUAN
Nous étions une quarantaine, 41 exactement.
Pas trop de soleil et une température supportable.
Jean a conduit les randonneurs pour une marche qui a fini juste avant l'apéritif. Merci Jean.
Excellente ambiance, surtout avec Gérard qui a déployé ses guitares et sa sonorisation, du jamais vu à l'ANOCR, le duo SANJUAN-DUFFIEUX nous a vraiment fait plaisir.
Le Mas Granier nous a même offert une dégustation. Nous avons beaucoup de chance de rencontrer des gens aussi généreux.
Bonnes vacances !
À bientôt en septembre.
Marc-Alain WOOD
Compte-rendu de la marche
Cette année, changement de lieu. Après de nombreuses années près de la source de la Buèges, le barbecue a eu lieu dans un cadre tout aussi agréable mettant à notre disposition de nombreuses facilités. C'est au Mas Montel/Mas Granier que s'est tenu notre rassemblement annuel clôturant une saison bien remplie. Ce mas, situé près d'Aspères dans le Gard, est en fait un domaine vinicole reconnu transformant le raisin et le blé produits localement.
Le départ de la marche précédant le pique-nique se faisait attendre pour permettre aux retardataires de se joindre à nous. Finalement, c'est à 9 h 56 très précisément que nous nous sommes mis en route. Nous n'étions que treize. Pas de superstitieux parmi nous ce qui nous mis à l'abri de toutes sortes de malheurs.
Nous venions de parcourir 600 m lorsque nous découvrîmes les vestiges d'un vieux cimetière attenant aux ruines du Prieuré de Saint-Pierre d'Aspères. Ce prieuré aurait été édifié au IXe siècle à l'initiative des bénédictins de Psalmodi qui étaient alors à la tête de nombreux domaines, terres, maisons et églises de la région.
3 km plus loin, après un peu moins d'une heure de marche, nous sommes arrivés à Saint-Clément. C'est sur le pont roma(i)n comportant deux arches enjambant le ruisseau de César (à sec lors de notre passage) que nous avons fait une pause-café où nous avons partagé biscuits et friandises.
Bien rassasiés, nous avons repris la route. Nous n'avons rencontré aucune difficulté si ce n'est un bon raidillon caillouteux traversant le Bois de Boulous. Arrivés au sommet, une pause s'imposait pour reprendre notre souffle.
Le dernier kilomètre fut vite parcouru et c'est à midi tapante, sous les "hourras" de la foule impatiente et inquiète, que nous franchissions la ligne d'arrivée. Une fanfare était là, aussi, pour nous accueillir et nous honorer. Congratulations, étreintes viriles, tapes dans le dos, pour nous féliciter de cet exploit. L'air embaumait déjà de l'odeur des merguez et des chipolatas en train de griller sous la surveillance constante de l'équipe "barbecue", Jean-Michel et Marcel.
Distance parcourue : 7,037 km (ces 37 m comptent pour beaucoup) pour un dénivelé de 92 m.
Jean DUBEAU