Cette manifestation marquant la fin de la saison des randonnées s'est déroulée en deux parties : une marche d'un peu moins de 7 km et un piquenique "champêtre" avec, en point d'orgue, le barbecue traditionnel offert par le groupement.

Compte-rendu de la marche

Le cadre du lieu choisi l'année dernière ayant plu à tous, nous avons décidé de tenir, une fois encore, notre rassemblement annuel au Mas Montel/Mas Garnier. On ne présente plus le mas, c'est un domaine vinicole  reconnu transformant le raisin et le blé produits localement.

À 9 h, l’heure prévue pour le départ de la marche, nous étions 8 à attendre devant la façade du Mas Garnier. Nous hésitions à démarrer parce qu’une rumeur laissait entendre que l’heure avait été repoussée à 9 h 30. On avait donc l’espoir d’être plus nombreux. Le temps passant, notre effectif ne changeant pas, nous décidâmes de partir.

Peu après le départ, les ruines de l’ancien prieuré de Saint-Pierre apparaissaient. Ce prieuré date du IXe siècle et fut la propriété des Bénédictins de Psalmodi près d'Aigues Mortes. Ces moines étaient alors à la tête de nombreux domaines, terres, maisons et églises de la région. À ce prieuré est accolé un vieux cimetière laissé à l’abandon. Seules subsistent de vieilles stèles toujours dressées, les pierres tombales ayant curieusement disparu. Les herbes folles ont envahi l’espace entre les stèles. Du prieuré ne restent que des pans des murs extérieurs.

Plus loin, un coup de fil nous avertissait qu’une personne allait nous rejoindre. Peu de temps après, un énorme quad venait vers nous enveloppé par un gros nuage de poussière, dans un bruit assourdissant. Nous eûmes la surprise de voir notre amie Jocelyne agrippée à la taille du pilote du quad, toute heureuse de son arrivée triomphale. Et c’est à 9 que nous avons repris notre périple.

À peu près à mi-parcours, au point le plus septentrional, alors que nous marchions sur le chemin de l’Eau Chaude, un superbe pont romain apparut. Ce pont de pierres à deux arches enjambe le ruisseau du Quiquilhan. Il se trouve sur un chemin de transhumance qui reliait les Cévennes à la mer. Le cadre idéal pour la pause-café. Une nouvelle fois, l’occasion de partager café et biscuits.

Les trois derniers kilomètres furent parcourus sans encombre si ce n'est un bon raidillon caillouteux traversant le Bois de Boulous. Arrivés au sommet, une pause s'imposait pour reprendre notre souffle. À notre arrivée au mas, le nombre de participants avait grossi. On attendait plus que nous pour passer à la dégustation de vins proposés par les propriétaires.

Jean DUBEAU

 

Compte-rendu du barbecue

Nous étions une quarantaine, météo excellente, accueil toujours aussi chaleureux et nos musiciens qui ont mis de l'ambiance. 

À l'an prochain. 

Bonnes vacances. 

Amitiés

Marc-Alain WOOD

 

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