Ne cherchez pas plus longtemps où se trouve "La Nouvelle". C’est le nom d’un lieu en pleine garrigue, un rond-point, où s’est établie une auberge, un relais routier, qui en a emprunté le nom. Ce rond-point se situe à 1,5 km à l’est de Vic-le-Fesq, dans le Gard. Faut connaître.
Malgré la défection de dernier instant de deux participants, nous nous sommes retrouvés à 6 randonneurs, l’arrivée inattendue d’un de nos camarades venant renforcer notre effectif déjà bien maigre.
Le ciel était d’un bleu pur et la température favorable. Il fallait vite en profiter car les prévisions météo nous annonçaient un 30° sous abri dans l’après-midi. Peu après notre départ, une première découverte. Une bâtisse que nous n’avons pas pu identifier sur le coup mais qui, après recherche, s’est révélée être un ancien four à chaux. En poursuivant plein nord, nous avons traversé Vielle (une tache, toute petite, sur la carte) en direction de Montmirat (beaucoup plus importante). C’est à la sortie de ce village que nous nous sommes arrêtés pour la pause-café. Une fois le plein de café, de sablés et de madeleines fait, de l’énergie à revendre, nous nous sommes attaqués à la côte, pentue, menant au Castellas. L’ascension fut lente, mesurée. De ce castellas ne subsistent que des ruines, habitées, des remparts et du donjon. Plus loin, plus haut, les ruines d’une ancienne bergerie, on pense. Toujours plus loin et toujours plus haut, un troupeau de vaches noires et leurs veaux (et des taureaux (?)). Deux de ces adultes se sont livrés, pendant un instant, à un combat assez rude, jalousie ? Rivalité ?... Nous n’étions qu’à mi pente.
Après avoir atteint le plateau (il était temps, la température montait elle aussi) nous avons constaté avec désolation que la bassine mentionnée sur la carte était complètement à sec. Rien d’étonnant. Peu après midi, un boqueteau de chênes offrant un abri providentiel, nous incita à nous arrêter pour le pique-nique. La température était de 33°, à quelques degrés près. L’ombre nous fit du bien.
Nous faillîmes être stoppés par une grosse mante religieuse qui nous barrait la route en dressant ses pattes avant de façon menaçante. Plus loin nous découvrions l’origine de l’appellation "Les Quatre chemins". Tout bêtement l’intersection de deux pistes. Fallait y penser !
Avant l’arrivée, pas très loin de Combas (Gard) nous avons pu admirer le beau travail réalisé par une association pour restaurer, à l’identique, une vieille capitelle, ou cabane en pierres sèches, datant probablement du XVIIIe siècle.
À l’arrivée, nous avions parcouru 15,38 km, avec un dénivelé cumulé de 235 m, sous une chaleur encore assez forte, sur de larges pistes, parfois encombrées de pierriers, à travers la garrigue.
Le relais routier, fort heureusement ouvert à cette heure-ci, permit de nous désaltérer bien agréablement. Remercions la Providence.
Jean DUBEAU
Note du rédacteur : Ce matin, un peu ensuqué, je suis parti en oubliant le stabilisateur pour smartphone. Les prises de vues ont été réalisées "à mains levées" d'où des images tremblotantes contrairement aux fois d'avant, et peu nombreuses. J'aurais pu vous en faire grâce mais ce sera la dernière vidéo avant 2 ou 3 mois.