Le ciel était bleu, le soleil brillait mais un vent de force 3 abaissait, s'il le fallait encore, ce froid venu de Sibérie. N'empêche, nous étions quand même 14 à avoir osé affronter cette froidure. Bien emmitouflés, gantés et coiffés chaudement, nous nous sommes mis en route sous la houlette de Marc-Alain.
Cette boucle de 17,4 km pour une dénivelée de 163 m nous permit d'admirer la belle façade du château d'Aubais, en partie restaurée. Ce château fut longtemps occupé par le marquis Charles de Baschi, passionné de lecture, qui amassa une grande quantité de livres et d'ouvrages, en particulier d'histoire. Il déclara : « Je suis né avec un goût décidé pour la littérature, et dès l’âge de sept ans, et depuis cinquante ans, je ramasse des livres, surtout des historiens, sur lesquels roulent mes plus grandes recherches, de manière que j’ai actuellement une bibliothèque de plus de vingt mille volumes. »
Le château abritait un monumental escalier qui faisait l'admiration dans le pays entier et à l'étranger. En 1792 les révolutionnaires incendièrent le château, détruisant la splendide bibliothèque et l'intérieur dont l'escalier.
Le 28 avril 2016 le lanterneau qui surmonte la partie sommitale du château fut posé. Regardez l’événement, comme si vous y étiez (en fin d'article).
Plus loin se trouve la Pierre plantée, dolmen de 2,50 m de haut enfoncé d'un mètre dans le sol datant de 2500 ans avant notre ère, où l'on peut distinguer des symboles chrétiens gravés dans le mégalithe (croix, poisson). Là, nous avons rencontré un berger comme il n'en existe pas, un pur ermite qui fuyait les photographes. Plus loin encore la splendide chapelle St Nazaire d'Aubais, On peut voir encore, à proximité de la chapelle, un petit cimetière médiéval avec plusieurs stèles funéraires dont certaines très anciennes (VIIe ou VIIIe siècle) et creusées à même le roc.
Plus loin, nous avons pris notre casse-croûte au soleil et bien abrités du vent dans une clairière découverte par notre président,
Le rythme de cette randonnée était très soutenu (4,7 km/h), tout le monde étant, certainement, pressé de retrouver les véhicules.
JD