Ce mardi nous avons randonné à partir des gorges de l'Héric que nous appelons l'Arbine.
Cette randonnée a connu de multiples rebondissements. Au départ nous étions six puis en cours de route nous apprenions que nous étions en réalité sept pour qu'aussitôt ne fassions plus que trois et quatre. Je vais tenter de m'expliquer.
Au démarrage nous étions six : Odette, Pierre, Claude, Marcel, Marc-Alain et Jean. Au moment où nous avions pris la décision d'abréger notre randonnée jugée trop ardue, nous apprenions qu'il y avait sur le terrain un septième élément (notre histoire pourrait être le scénario de la suite du film de Luc Besson) : Michel, parti bien plus tôt, déposant sur son passage non pas de petits cailloux blancs mais des affichettes. À cette nouvelle Marcel et Jean décidèrent de quitter leur groupe pour rejoindre Michel (vous me suivez jusqu'ici ?). Ils trouvèrent Michel et se joignirent à lui. Nous avions donc désormais deux groupes : un groupe de trois continuant sur le parcours initialement prévu, l'autre groupe de quatre improvisant un itinéraire de retour.
Le groupe constitué de Michel, Marcel et Jean, empétré dans les fougères et les genêts, ne devant son salut qu'à la boussole de leur GPS, arriva au parking à 19 heures après avoir parcouru 14 km avec un dénivelé de 1100 m et ayant épuisé toutes les réserves d'eau et de nourriture. Michel ayant eu la bonne idée d'emporter une glacière remplie de boissons fraîches, nous pûmes étancher notre soif à notre arrivée.
Décidément cette randonnée restera liée à une série de mésaventrures.
Jean Dubeau