Randonnée de l'Aigoual (25 septembre 2018)


Après une longue ascension en voiture depuis l’Arboux de Mandagout sur une route étroite et sinueuse, Annie et moi sommes arrivés au lieu du rendez-vous et là, personne, pas de véhicule ! Ou nous étions les premiers (ce qui aurait été une première car nous sommes toujours bons derniers) ou les participants inscrits avaient déclaré forfait au dernier moment. Les minutes passaient, l’heure du départ de la randonnée largement dépassée et toujours personne. Nous commencions à avoir froid à l’ombre des grands arbres, la température n’excédait pas 12°. À chaque véhicule qui se faisait entendre nous reprenions espoir. Puis enfin une voiture, puis une deuxième, et enfin la troisième arrivèrent. Nous n’étions plus seuls ! Et nous étions bien douze comme prévu. Gérard LENDRIN nous avait rejoints à cette occasion. Après que les retardataires se soient rapidement équipés nous nous sommes mis en route vers 10 h.

Le ciel était couvert, gris mais la météo n’avait pas annoncé de pluie. Le ciel devait même se dégager dans le courant de l’après-midi et la température monter. Les conversations démarrèrent alors que nous nous dirigions vers la sépulture d’André et Lucie (Lélette) Chamson. Depuis notre dernière visite en juillet la tombe avait été désherbée, ratissée et les fleurs artificielles près de la plaque funéraire avaient disparu. La tombe, bien que propre, avait un aspect nu, désolé. Pierre nous lut quelques passages, puisés dans Wikipédia, sur la biographie d’André Chamson, écrivain protestant né à Nîmes, académicien.

Rebroussant chemin, nous nous sommes enfoncés dans la forêt, GPS et carte à la main, à l’ombre des grands arbres, pour reprendre notre randonnée.

Nos pas nous ont conduits jusqu’à une aire de pique-nique, endroit idéal pour la pause-café. Discussions, plaisanteries, partage de ce que chacun avait emporté, un bon café à la main… elle n’est pas belle la vie ? On ne pouvait pas rester ici éternellement, certains s’impatientaient et lançaient des "Départ dans 30 secondes". À regret nous nous remîmes en route pour arriver peu de temps après à la passerelle enjambant la cascade du Coudoulous, mieux connue sous le nom de  ̏Cascades d’Orgon˝. Là, ce fut une nouvelle fois l’occasion de prendre une photo de groupe. Certains figurent sur chacune des photos prises en ce lieu, mais à chaque fois on y trouve de nouveaux visages remplaçant les absents.

Quelques pas sur la route goudronnée puis à nouveau le plaisir de fouler la piste forestière. De nombreuses grumes de sapins et de hêtres récemment coupées étaient amoncelées et jalonnaient les bords des sentiers. Au lieu-dit Double Pont il nous a été possible de franchir la Dourbie en une seule enjambée. À cet endroit elle n’est qu’un tout petit ruisseau dont la source n’est pas loin. Arrivés au Col de Montals, à 1305 m, nous avons retrouvé la table de pique-nique autour de laquelle nous nous sommes souvent réunis, y célébrant parfois un anniversaire. Les grands sapins avaient fait place à de grands hêtres. Passage du Col de la Lusette, 1382 m, cheminement sur la Draille de Transhumance pour arriver aux véhicules.

Entre-temps, le soleil avait fait son apparition et la température atteignait 15°.

Ce fut une belle randonnée d’un peu plus de 15 km pour une dénivelée de 365 m.

Jean DUBEAU

 

PHOTOS (Jean)