Nous étions 10 au rendez-vous fixé près du terrain de boules de Vailhan, charmant petit village dominant le lac artificiel des Olivettes. Nous n’attendions plus personne aussi la troupe s’ébranla à 9 h 30.
Après avoir fait une petite halte près de l’église Notre-Dame de l'Assomption de Vailhan, nous avons longé en partie la rive sud-est du lac des Olivettes. Ce lac créé artificiellement fut conçu à l'origine pour réguler le cours de la Peyne (juguler les crues en aval) et, dans le domaine de la culture maraîchère et fruitière, pour pallier le manque d'eau en cas de sécheresse. Il est devenu aujourd'hui une base de loisirs et de pêche. Une petite mise en jambes avant d’attaquer la première côte culminant à 349 m. À mi-chemin la pause-café permit de souffler et de partager biscuits, nougat (merci Renée) et cake aux raisins (merci Rosy). Ces pauses sont toujours trop courtes.
La côte 349 franchie, nous sommes redescendus jusqu’au petit hameau Les Crozes aux maisons toutes bâties en pierres de schiste. Sa minuscule église Saint-Martin de Cabrières (4e quart du XIIe siècle) a été entièrement restaurée en 2000. Elle a été classée monument historique depuis décembre 1980 et se trouve sur le passage des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Au cœur du hameau on trouve l’ancien four banal qui fut jusqu’en 1930 un lieu de rencontres et d’échanges entre les habitants. Restauré dans les années 1990 il est encore utilisé lors des fêtes locales.
Plus loin encore apparurent les ruines de Tiberet, une ancienne exploitation agricole bâtie en 1837 (date que l’on trouve gravée sur l’une des clés de voûte de la construction) sur les ruines d’une imposante église Sainte-Marie de Tiveret (tiveret, endroit où il y a du tuf) fondée en 1137 par les Templiers. Endroit parfait pour pique-niquer. Pendant cette pause je suis parti à la recherche des moulins à blé hydrauliques superposés construits par ces Templiers. Faute de renseignements suffisants et surtout de temps, car le temps nous est compté en randonnée, je n’ai pas trouvé l’escalier partant de la citerne de charge attenante aux ruines. En voici la coupe.
Voici ce que j'aurais voulu découvrir, les moulins à blé superposés hydrauliques de Tiberet.
Après franchissement du deuxième plus haut sommet de notre randonnée nous avons découvert le roc de la Vierge de l'Assomption. De là s'offrait à nous un superbe panorama sur Vailhan et sur les ruines d'un ancien fort, Lou Castela, dont il ne reste plus que quelques pans de mur et une citerne.
À 15 h nous arrivions à Vailhan après avoir couvert la distance de 17,3 km pour une dénivelée cumulée de 567 m.
Récit et photos de Jean DUBEAU