Randonnée au pied du mont Saint-Baudille (8 avril 2025)


Le lieu du rendez-vous se situait en pleine nature en bordure d’une route étroite, la D122, où deux voitures ne pouvaient se croiser sans que l’une d’elles finisse dans le ravin. Malgré cela, les véhicules des participants sont arrivés, l’un après l’autre, au carrefour de la route et de la piste, point de départ de notre randonnée. À 1,5 km, à l'ouest, le mont Saint-Baudille dressait sa silhouette de 848 mètres, coiffé de l'imposante antenne TDF haute de 70 mètres.

Ce mardi 8 avril, à 9 h 40, notre petit groupe de 9 personnes, au lieu de 11 comme prévu, se mit en route. Le parcours démarrait par une descente de 2 km qui nous permit de nous élancer pour attaquer la première côte et atteindre le palier où avait été prévue la pause-café. Partage de friandises et de biscuits avant d’affronter le second raidillon. Parvenus au point le plus au nord de notre parcours, nous allions pouvoir souffler en progressant sur 5 km sur un plateau au relief en dents de scie jusqu’au cap de la Pousterle, lieu où nous avions piqueniqué en novembre 2019 (Voir rando de Saint-Guilhem). Confortablement installés autour d’une table bien exposée au soleil nous savourions notre déjeuner lorsque deux athlètes taillés pour la course nous ont rejoints. Leur physique faisait envie… Dire qu’à une époque nous avions la même silhouette.

Restaurés et nos sacs allégés, nous avons repris notre expédition sur la piste sinuant entre les pins sylvestre et le romarin. À trois reprises, notre progression fut ralentie par des processions de chenilles en quête d’un sol meuble où s’enterrer pour faire surface quelques semaines ou mois plus tard. Plus loin, un serpent, couleuvre ou vipère ?, tout aussi surpris que nous, disparaissait en ondulant dans les herbes bordant le chemin.

Le talweg du Verdus nous coupait la route. Pour franchir l’obstacle, une descente de 90 m toute en virages serrés puis une remontée de 232 m sur un sentier sinueux et rocailleux. Le chemin descendant jusqu’aux voitures permit de souffler après l’effort fourni.

Une belle randonnée d’un peu moins de 16 km et un peu plus de 530 m de dénivelé, par beau temps.

Jean DUBEAU

 

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