Auguste DUMONT (18 novembre 2021)


Auguste Dumont membre de l'ANOCR 34-12-48 décédé le 18 novembre 2021 anocr34.fr

Nous avons le regret de vous faire part du décès du lieutenant-colonel Auguste DUMONT, le 18 novembre à l’âge de 90 ans.

 

Auguste Dumont, né le 21 novembre 1931, est issu de la promotion ESMIA "Général Laperrine". Quittant Coëtquidan en 1958, il choisit l’infanterie métropolitaine et servira notamment en Algérie, au 75e RI de Valence, au 39e RI de Rouen et à l’EAI de Montpellier.

Il terminera sa carrière à l’état-major de la 54e Division militaire territoriale à Montpellier en 1981.

 

Avec son épouse Adrienne, ils ont eu quatre enfants dont l’ainé est maître Christian DUMONT, bien connu en tant que chef de file de l’opposition (Les Républicains) pendant de nombreuses années dans la municipalité de Montpellier.

 

Auguste Dumont a été inhumé à Montferrier-sur-Lez après une cérémonie religieuse dans la plus stricte intimité familiale célébrée par notre adhérent, l’aumônier militaire (h) François-Michel LEHEUP, le 22 novembre 2021.

 

Nous avons assuré Adrienne et sa famille de toute notre sympathie attristée et leur avons présenté nos sincères condoléances.


Hommage au lieutenant-colonel Auguste DUMONT

Promotion ESMIA "Général Laperrine" (1957-1958)

 

Appelé sous les drapeaux pour accomplir son service militaire, il rejoint en avril 1952 le 8e Bataillon de chasseurs à pied transféré à Wittlich (FFA) depuis un an. Il a 20 ans. Il est incorporé au peloton d’élèves-gradés dont les meilleurs seront sélectionnés pour suivre la préparation au "PPEOR" (peloton préparatoire à la formation des officiers de réserve). Reçu dans les premiers, il est retenu en octobre 1952 pour suivre ce stage de six mois à l’École d’application de l’infanterie (EAI) à Saint-Maixent-l’École dans les Deux-Sèvres.

Il en sort aspirant en avril 53 et il est affecté au 4e Régiment de zouaves à Tunis où il est chef de section de combat à la 1ère compagnie. Il y sert après la durée légale du service militaire comme officier de réserve en situation d’activité (ORSA).

Après en avoir obtenu l’autorisation du général commandant supérieur du territoire tunisien, il se marie avec Adrienne qui habitait Carthage, le 30 décembre 1954. 

Il sert au 4e Zouaves jusqu’à son admission sur concours au PPEMIA (peloton préparatoire à l’École militaire interarmes de Saint-Cyr-Coëtquidan) et entre à l’École militaire de Strasbourg en octobre 1955.

Il est admis à l’ESMIA en novembre 1957 et fait le choix, à l’issue de sa formation, de l’infanterie métropolitaine  dont il suivra les cours de spécialisation à l’EAI comme sous-lieutenant d’active.

À "l’amphi corps", il choisit le 2e bataillon du 7e RI basé à Merchiche, sur un djebel à 1200 mètres d’altitude,  près de Tlemcem (Algérie).

Il est à nouveau chef de section de combat. Il s’y révèle comme "un chef de section d’une grande valeur, aux qualités militaires exceptionnelles dont l’autorité, le prestige et le courage ont servi à forger une unité de premier ordre. Il se  distingue à plusieurs reprises lors d’opérations contre les rebelles au printemps 1960 qui lui valent l’attribution de la Valeur militaire avec citation à l’ordre de la division."

De retour en  France, il est instructeur pour la préparation des sous-officiers à leur brevet d’arme de la plus haute qualification au Centre de perfectionnement des cadres de l’infanterie à Besançon en 61.

Il va effectuer son temps de commandement d’une compagnie au 75e RI à Valence dans la Drôme en 1966 alors qu’il est capitaine depuis 1964. 

Ayant montré de belles dispositions d’instructeur, il est muté en 1968 à la maison mère de l’infanterie, l’École d’application, installée à Montpellier depuis un an.

Retour dans un régiment pour son temps de troupe d’officier supérieur, le capitaine Dumont, au tableau d’avancement, est muté au 39e RI à Rouen en 1973 où il sera promu chef de bataillon en 1974.

La carrière d’un officier alterne entre temps de troupe, écoles et/ou états-majors et cette fois, la mutation sera pour assurer les fonctions d’officier rédacteur à l’état-major de la  IVe Région militaire à Bordeaux en 76.

Promu lieutenant-colonel le 1er juillet 1980, il rejoint Montpellier pour servir à l’état-major de la 54e Division militaire territoriale comme chef de bureau. 

Il fera valoir ses droits à la retraite en 1983. 

Le lieutenant-colonel Dumont est chevalier de la Légion d’honneur,  chevalier de l’ordre national du Mérite et décoré de la Valeur militaire avec citation à l’ordre de la division.