Hommage à Isabelle MARCONNET décédée le 3 août à 59 ans,
par son époux, le lieutenant-colonel (er) Patrick MARCONNET,
en l’église de Charrin (Nièvre) le 7 août 2019
Isabelle, pour ses parents et amis
Maman, pour Nelson et Jean Edouard
Mon Cœur,
Tu ne voudrais pas que je fasse ton éloge, en raison de ta grande pudeur, mais je te le dois, même si ce que je vais dire est connu de tous ceux qui sont présents autour de nous dans cette église aujourd’hui ou en prières et pensées car éloignés.
Beaucoup l’ont déjà bien mieux exprimé dans leurs messages de soutien et de réconfort ces derniers jours.
Tu es, car je ne peux me résoudre à employer le passé, une femme aimée et aimante.
Aimée des tiens et de tous ceux que tu as un jour croisés. Ils ont toujours pu apprécier ta grande gentillesse, ton écoute, ta disponibilité, ta noblesse d’âme, ta simplicité mais aussi ton raffinement, ton sens du service mis en valeur entre autres à travers ta fonction de Consule honoraire (Belgique).
Sans oublier ton côté artistique, avec l’association Béafrik’art pendant 11 ans, mais aussi ta magnifique écriture que personne ne peut oublier.
Et toujours ce sourire qui savait rassurer et réconforter.
Mais aussi aimante, aimante de la Vie, que tu positivais toujours, malgré les difficultés ou épreuves traversées.
Mais surtout aimante des autres, qu’ils soient ta famille, tes amis ou les « autres » comme on dit, qui méritaient que l’on s’intéresse à eux, en particulier ceux dans le besoin.
Combien en Afrique, ce continent qui t’était si cher, pour te remercier, on appelait leur fille Isabelle à leur naissance, comme c’est la tradition.
Je n’oublierai pas non plus ton côté passionné mais aussi révolté face à toutes les injustices et violences contre les enfants, les femmes, mais aussi les animaux et notre pauvre planète.
Je pourrais continuer longtemps, mais ta modestie en souffrirait.
En revanche, je suis persuadé que tu apprécierais que je profite de l’occasion pour transmettre ce que je sais être ton message.
La vie est belle, mais courte, parfois trop courte lorsqu’elle se termine de manière imprévisible et soudaine.
Alors, ne remettez pas au lendemain, profitez pleinement avec ceux qui vous sont chers, parents, amis, de l’instant présent.
Exprimez au quotidien votre amour, votre amitié, partagez vos joies et vos peines.
Ayez le souci des autres. N’oublions pas que nous n’existons que par et pour les autres.
Surtout, ne regrettez jamais de ne pas avoir fait ce qui devait l’être, car il peut être ensuite trop tard. Tel est le cas pour moi.
Au revoir, ma tendre Isabelle, toi qui ne peux être que parmi les Anges, continue de veiller sur nous et à nous guider.
Nous te t’oublierons jamais.