Michel ANTIER, né le 26 janvier 1935 aux Ponts-de-Cé, commune proche d’Angers, grandit dans un milieu agricole où la vie est relativement difficile. Rien ne le prédisposait à quitter la douceur angevine pour embrasser la carrière militaire si ce n’est sa réussite scolaire. 

Appelé du contingent, il suivra la formation des officiers de réserve à l’École militaire d’infanterie de Cherchell (Algérie) et choisira l’arme des troupes de marine à l’issue. Au retour d’Algérie, le lieutenant en situation d’activité ANTIER sera reçu au concours unique des services et affecté comme officier-élève d’active à l’École militaire d’administration (EMA) stationnée à Montpellier, caserne Chambard de Lauwe. C’est là qu’il rencontrera son épouse Catherine lors d’un bal de l’École d’agriculture. Ils auront deux enfants, Philippe et Patrick.

Il servira au sein du service de l’intendance successivement à Dakar (Sénégal), Laon-Sissonne, Dakar à nouveau, Paris, Fribourg (Forces françaises en Allemagne), Fort-de-France (Martinique), Metz et à Bühl (RFA) à la direction des économats des FFA où il restera 5 ans.

Lieutenant-colonel, il fait valoir ses droits à la retraite en 1987, pour une nouvelle aventure et assurer des fonctions de cadre administratif dans la grande distribution (chaine Prisunic, Monoprix…) pendant 12 ans à La Guadeloupe et à Paris.

Quand l’heure de la vraie retraite sonne, Michel et Catherine s’installent à Montferrier-sur-Lez, chemin des Olivettes. La vie s’écoulera paisible entre lecture, rencontres amicales (bridge) et randonnées pédestres et parfois à vélo, où, à quelques cyclistes et sous l'impulsion de Jeannot GUÉRIN, Michel avait entrepris du 7 au 19 juin 2001 un périple entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Saint-Jacques de Compostelle : une combinaison à la fois physique, culturelle et spirituelle avec Philippe de CASTET, Jeannot GUÉRIN, Bernard FORRER et Maurice BEAUNE.

Ces dernières années, la maladie d’Alzheimer, le privera, malgré toute l’affection de sa famille, de la jouissance de la vie sociale habituelle.  

D’après les souvenirs évoqués par son fils Philippe