Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, voici la mise à l'honneur d'un "toubib des tranchées", André GUIBAL, qui n'est autre que le père d'Étienne GUIBAL.
CITATION À L'ORDRE DE L'ARMÉE
Le 30 juillet 1918, la Médaille militaire est conférée au Médecin auxiliaire GUIBAL André du 32e régiment d'infanterie :
"S'est particulièrement distingué en relevant un officier gravement atteint alors que son bataillon était débordé et menacé d'encerclement par l'ennemi, quelques jours après être allé relever 5 blessés d'un régiment voisin en avant de la ligne. S'est maintes fois fait remarquer par son haut sentiment du devoir, son abnégation et son mépris du danger. Deux citations.
La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme."
le Général Commandant en Chef
PÉTAIN
« Engagé volontaire, vous deviez être de ces promotions de médecins auxiliaires à quatre inscriptions (2e année de médecine) qui, sans arme, dans les tranchées, ont été parmi les plus héroïques des combattants ».
C’est par ces mots que mon père, André Guibal, fut reçu à l’Académie des sciences et des lettres de Montpellier le 20 décembre 1965 par son président, le professeur Édouard Mourgue-Molines, lui-même héros de la Grande Guerre.
Engagé volontaire au 32e régiment d’infanterie, à 18 ans, il termina la guerre à 22 ans, titulaire de 3 citations, de la Croix de guerre et de la Médaille militaire.
En ces jours de commémoration de la victoire de 1918, rendons aux "toubibs des tranchées" l’hommage qui leur est dû.
Étienne Guibal, médecin en chef (h) de la Marine