Randonnée estivale d'Andabre (27 juillet 2018)


C'était une semaine riche en randonnées. Mardi une sortie à Campestre-et-Luc avec une descente dans les entrailles de la terre et vendredi une sortie en altitude pour visiter la chapelle de Saint-Eutrope près d'Andabre, proche de Saint-Gervais-sur-Mare. Ces deux randonnées étaient proposées par Michel ALAUX.

Le temps était au beau fixe. Après avoir longé la Mare sur 1,5 km nous avons attaqué l'ascension qui nous a amené à la chapelle nichée dans les rochers à 622 m. La pente de 20% et la chaleur se sont montrées éprouvantes. La pause-café fut la bienvenue.

Après ce moment de détente, beaucoup trop court, nous avons repris notre grimpette. De brèves pauses ponctuaient notre montée pour reprendre notre souffle. Arrivés à 900 m d'altitude, après deux heures d'efforts, nous décidions de pique-niquer à l'ombre d'un petit arbuste.

C'est après avoir parcouru 300 m et une dénivelée de 50 m que, voulant prendre une photo de la chapelle se trouvant en contrebas, je constatais que mon appareil photo ne pendait plus à mon cou... Je l'avais oublié où nous étions assis pour le casse-croûte. GRRRRR  !!!.... Un aller-retour s'imposait, j'avais bien besoin de ça !

Passé 13 h nous étions au bout de nos peines, le "sommet" était pratiquement atteint, 1013 m. Que c'était bon de l'apprendre. Nous avancions alors sur le plateau souvent à couvert sous les châtaigniers devenus sauvages lorsque, dans une grande clairière, apparut un troupeau d'une quinzaine de vaches, des aubracs solides et trapues, nous barrant le passage. Michel A., armé uniquement de ses bâtons de randonnée et de son courage, réussit à les mettre en fuite. Mais un peu plus loin elles nous guettaient toujours du coin de l’œil (le droit ?... ou le gauche, je ne me rappelle plus), d'un œil mauvais.

Le col de l'Ourtigas franchi nous avons longé le lit d'un ruisseau à sec jusqu'au hameau de Caïssenols le Haut en ruines sauf une maison restaurée servant de refuge. Puis ce fut le hameau de Caïssenols le Bas tout en ruines. Nous marchions depuis le col sous de grands châtaigniers, empruntant d'anciennes calades qui nous ont menés jusqu'au Portail de Roquandouire qui, à une certaine distance, fait penser à un grand pan de muraille percé en son centre par une brèche. C'est en fait un étrange rocher linéaire d'environ trois mètres d'épaisseur à sa base et de huit mètres de haut.

Deux kilomètres encore dans un chemin pentu et semé de pierres instables et nous étions arrivés. Une très belle randonnée qui a demandé quelques efforts, récompensés par de beaux paysages. Un peu plus de 14 km avec une dénivelée de 900 m et une pente maximale de 67%.

Jean DUBEAU

 

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