MADAGASCAR (1-19 avril 2024)


ANOCR 34-12-48 voyage Madagascar 1 au 19 avril 2024 anocr34.fr

La Grande Île (4e au monde par sa superficie et plus grande que la France métropolitaine) ou encore l’Île Rouge (couleur de la latérite) est une destination rêvée, une aventure qui promettait d’offrir un dépaysement par son festival de couleurs, sa mosaïque de cultures et un accueil chaleureux. Partout où nous allions nous étions salués par des tonitruants et gentils bonjour vazaha (bonjour étranger blanc).

 

Promesse tenue. Après un vol nominal d’environ 8500 km Marseille-Rome-Addis Abeba puis Addis Abeba- Antananarivo (Tana), nous avons fait un périple routier avec étapes à Andasibé sur la route RN 2 de Tamatave, Antsirabé (en repassant par Tana) par la RN 7, Sahambavy pour prendre le train fantôme jusqu’à Manakara (rejoint finalement par la route), Ranomafana, Ranohira et enfin Tulear-Ifaty.  

Si ce n’est le désagrément des routes cahoteuses (chaussées mal entretenues) où les temps de trajet avoisinaient la dizaine d’heures pour des distances relativement courtes (2 à 300 km) et des hôtels au confort quelquefois un tantinet spartiate, la population malgache née d’une pluralité d’origines, attachante, et la nature généreuse, souvent grandiose, nous ont donné de grandes satisfactions que nous allons découvrir avec le reportage photographique.

Madagascar a suscité indéniablement notre intérêt de découverte de l’homme malgache d’abord accueillant et paisible (peut-être trop), de ses coutumes ancestrales toujours très présentes, voire prégnantes en milieu rural et de cette nature généreuse aux ressources agricoles suffisantes pour nourrir tous ses habitants ; même si la misère est omniprésente. La langue française s’affiche partout et nos grandes entreprises ont pignon sur rue, notamment les banques et opérateurs télécom.

Mais l’image que nous garderons et qui est inquiétante pour le développement économique de ce pays, ce sont ces innombrables enfants, fruits d’une sexualité ouverte où les filles dès leur puberté ont des rapports et sont mères à l’adolescence.  En 1960, le PIB de Madagascar était du même niveau que celui de la Corée du Sud !

 

Nos temps forts : 

- La rencontre avec l’association Mivaotra dont le président Arnaud Latapie (camarade de promotion de Pierre Dolo) nous a fait une présentation exhaustive le 3 avril : nous lui avons remis symboliquement un don de 3970 € et une grosse valise d’objets de première nécessité confiée par Jean-Claude et Odile Bizien qui ont déclaré forfait au dernier moment pour raison de santé. Et nous avons appris avec tristesse le décès d’Arnaud Latapie (suite d’une embolie) le 17 avril alors que nous étions à Tuléar. Arnaud était surtout le prête-nom de cette association française (loi 1901) qui est structurée et dont l’âme et le moteur sont sa femme Virginie. Nous leur souhaitons de poursuivre leur œuvre magnifique.

- La déambulation dans le village d’Andasibé.

- La journée à Manakara au bord de l’océan Indien et sur le canal des Pangalanes. 

- La visite du parc de l’Isalo.

- La journée à Ifaty sur le lagon (Canal du Mozambique) avec pirogues à voile et langoustes à tous les repas.

- Le palais  "rova d'Ambohimanga" à Tananarive classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

         

Tout le monde a bien tenu le coup et le retour dans nos pénates s’est fait sans histoire sauf pour Jean-Pierre et Lyna qui ont prolongé leur séjour sur place.

 

Claude GRADIT

 

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